Plomberie de minuit...
Hier soir, il m'est arrivé un truc de prime abord banale, mais ça mérite une explication. Car je suis allé me laver les pognes à minuit et je suis ressorti de la salle de bain après une douche vers 1 heure du matin, tout cela parce que j'ai pris une suée en manipulant de la tuyauterie. Oooooo ! Je vous vois déjà bande de dégueulasses à imaginer des salasseries ! Que nenni !
J'explique. Je suis allé verser une dernière rivière respectueuse au dieu Pîh-Pîh pour m'assurer de passer une bonne nuit, cela vers minuit. Je vais pour me rincer les louches et là... l'eau reste au fond du lavabo. Elle me défiait et rejetait mon regard encore plus troublé par tant d'immobilisme.
Je lâche un circonstanciel "Putain de merde fait chier !" et file dans la cuisine récupérer éponge, bassine et destop. Après avoir écopé le résiduel, je verse un peu de destop. L'eau à l'air de fondre... mais pas beaucoup, juste assez pour se fiche sous la grille de la bonde et me narguer de plus belle ! La salope. Je verse de l'eau pour voir si ça descend, car je me dis qu'il ne faut jamais être con à moitié ! Ca a eu l'effet que tout esprit normalement constitué pouvait deviner, l'eau s'est de nouveau accumulée dans le lavabo. C'était loin de l'effet attendu, celui de pousser l'eau par pression ou je ne sais quelle théorie fumeuse qu'un esprit tordu et embrumé par la chaleur a pu élaborer le temps de respirer quelques vapeurs de destop.
Bref (eau bleue ou javel, au choix, c'est très à propos vous ne trouvez pas ? Ta gueule Dabe, je suis en train d'écrire aux autres travailleurs. Ah pardon excuse-moi, je ne voulais pas te faire perdre le fil. Tiens, tu n'aurais pas une envie d'aller aux gogues. Non je te dis, on termine d'abord de narrer tes exploits ! Ok, je garde pour plus tard alors.) Je disais donc, avant de me faire interrompre par moi-même, l'eau stagnait de nouveau au fond du lavabo. C'est comme dans les jeux vidéos, à l'étape suivante il y a toujours une subtilité supplémentaire pour tuer le monstre. Dans le cas présent, l'eau était mélangée à du destop...
Je décide donc de vider le meuble sous le lavabo afin de procéder à une vidange de l'ensemble. Bien entendu, je commence une première fois à faire fondre l'épiderme de mes mains en vidant le mélange eau/destop. C'est pratique, j'ai lissé mes empreintes digitales je pourrais aller faucher des malabars à la COOP, Horacio ne pourra pas me retrouver ! Une fois le meuble et le lavabo vidés, je m'attaque au siphon, je démonte tout le bazar en plastique et je nettoie. Entre ma copine et moi, il y a de quoi faire une perruque. Le reste est un agglomérat de saloperies visqueuses assimilables à du blanc d'œuf cuit, mais noir.
Il est déjà minuit vingt, j'ai les mains qui commencent à piquer sérieusement, les yeux aussi, mais ça c'est la fatigue, il fait 30 degrés dans cette salle de bains, j'ai démonté tout le merdier et le contenu du meuble est répandu sur le carrelage. Mon cerveau est à ébullition, tout comme mes mains, mais pas pour les mêmes raisons. Je décide alors d'apaiser un peu les brulures des mains, en faisant couler de l'eau dessus... Quand je suis con c'est jusqu'au bout. je me rince les mains et l'eau coule directement dans le meuble puisque la tuyauterie est démontée. Tel un bon Benny Hill, je regarde mon reflet dans le miroir, mon expression est théâtrale, tristesse et joie se mêlent. Je mesure une fois de plus ma profonde déception à l'égard de ma puissance de réflexion.
Après un bon nettoyage de mon système d'écoulement, enfin pas le mien mais celui du lavabo, je décide de remonter le tout sous le regard halluciné du chat, qui, à l'instar de mes amis quand je bricole mon auto, me regarde avec des yeux pleins de compassion.
Il est minuit 30, le meuble est nettoyé, le siphon remonté, avec les joints dans le bon sens... la victoire est mienne ! Blasé, je fais couler de l'eau, sur de ma réussite et de mon talent. Et la salope de flotte de sa génitrice remplit le lavabo sans plus de manières. "Rrrrraaaaaahhhhhh la putain de bordel de pute à cul de sa race !"
Visiblement, c'est bouché plus loin. Bon, je me penche en dessous, l'eau fuit par un joint, le seul que je n'avais pas démonté. Va comprendre ! Déjà, à la base, je n'ai pas toutes les cartes en main, mais à minuit trente cinq par 35 degrés (un Dabe qui se remue, ça dégage de la chaleur) je ne comprends plus rien. Bon, faut redémonter ! Comme je suis déjà en dessous, j'oublie naturellement le niveau d'eau accumulée lors du test, ben oui, je n'ai pas écopé cette fois. J'ouvre le siphon et là, c'est Phuket dans la salle de bain. Heureusement, j'avais vidé le meuble... Enfin, presque, j'avais laissé deux ou trois trucs qui ne craignent pas l'eau, genre mouchoirs en papier, cotons à démaquiller, cotons tiges... Dans ces moments, faut pas comprendre faut agir ! D'un geste brusque, je termine de vider le meuble ! Un coup de paluche et le restant est hors de porté de l'eau qui s'étale... comme de l'eau dans un meuble de salle de bain à minuit quarante...
J'éponge en rythmant mon travail d'un florilège d'insultes que j'ai pu accumuler pendant 20 ans d'éducation à l'école publique. Je démonte tout et surtout cette fois le tuyau de raccordement à l'évacuation d'eau. Pas besoin d'être un génie pour saisir que le bouchon, c'était ce qui bouchait. Cette fois encore, un agglomérat de trucs indescriptibles, salement amochés par le destop. Tout comme mes mains... qui simulent très bien la lèpre. Je me suis forcément un peu écorché lors du démontage. Bon sang de bois de connasse de saloperie, ça pique. Parce que le dernier bout de tuyau démonté, il a accumulé le destop que ma bien aimée avait versé beaucoup plus tôt dans la soirée...
Il est minuit cinquante, le tout est nettoyé, remonté, resserré, le meuble épongé et rempli, le Dabe lessivé, éclaboussé de destop et en sueur. Ca ne fuit plus...
Et donc j'ai pris une douche pour rincer le destop que j'avais partout avant d'aller au lit pour faire sécher ce qui restait d’épiderme sur mes paluches.
Dabe
mercredi 1 juillet 2009
samedi 18 avril 2009
mercredi 5 novembre 2008
Les scooters à Paris c'est trop dangereux
Les mecs tournent cons dès qu'ils ont un guidon de 50cc entre les mains. Il faut voir le nombre d'abrutis remonter les files klaxons hurlants, les jambes offertes au premier pare-choc venu, le pantalon déchiré , des cigarettes écrasées sur le bras par les automobilistes au feu rouge, les yeux piqués par la pollution, circulant à contre-sens sur les trottoirs... Bref, c'est franchement devenu dingue.
Mais le plaisir de rouler cheveux au vent est inégalable. A quelques centimètres du sol, on voit la vie différemment. Alors j'ai décider de combiner la sécurité d'un 4 roues avec la simplicité et le plaisir d'un deux roues. La recette est la suivante.
Prenez 2 mobylettes, genre standard, moteur Bidalot, pédale lanceur, RGD à pompe, feux arrière tomate, guidon racing et garde-boue chromé. La classe quoi !
Prenez donc ces deux Mad-maxiennes, que vous reliez avec une banquette arrière de 2CV. Le modèle renforcé avec barre centrale, sinon, c'est pas bon pour la rigidité. Un fer à souder (30W minimum car il faut de l'étain à souder solide), un rouleau d'étain, un pistolet à colle, de la ficelle à rôti et une boite d'étincelles à souder (c'est une question de crédibilité.)
1. Démontez les protège-moteurs des 2 meules, abusivement appelés carters.
2. Il faut hisser la banquette de deuche de façon à ce que la barre du dessous soit à la hauteur de la barre horizontale du cadre de chaque meule. Au préalable, il y a deux conditions à respecter, premièrement, il faut que les chiottes soient identiques, parce qu'un SPXLC et un MVL, ou un Fox de livreur de pizza, ça va pas le faire. J'ai une préférence pour prendre deux 88 bleus, mais chacun est libre de choisir comme moi. Deuxièmement, il ne faut pas mettre les bécanes sur la béquille sinon, le résultat final sera penché et votre auto sera juste bonne à faire des tours de rond-points.
Pour hisser la banquette, prenez deux parpaings, au besoin sur le mur de clôture du voisin de toute façon, c'est un con. L'ajustement se fait avec des vieux VSD, s'il n'y en a pas sur la troisième étagère du fond du garage, prenez rendez-vous chez le dentiste, il y a toujours une réserve pour les bricoleurs. Attention les éditions d'avant 80 sont collectors ou alors toutes mitées, dans les deux cas, il faut passer son chemin et en plus ça vous évitera la chaise à souffrances !
3. Soudez la banquette aux deux chiottes (une de chaque côte, je le signale pour les jambons du bricolage.) Pour la technique, il y a deux écoles de soudure, celle qui fait tenir les trucs ensemble et l'autre qui fait des bonnes vidéos pour Youtube. Une fois les soudures finalisées, consolidez avec un pistolet à colle.
4. C'est là que ça se complique : la direction. Soit vous avez suivi vos cours d'EMT et de géométrie appliquée et vous avez trouvé la solution pour souder les fourches entre elles et de toute façon ça va casser, soit vous optez pour ma solution.
C'est simple, remplacez la fourche de chaque chiotte par une barre de fer au bout de laquelle vous vissez une roue de caddie (prenez chez Auchan plutôt que Carrefour, c'est une question de bon sens.) Prenez une des deux fourches que vous attachez à une flèche de remorque ou de caravane, mais cette dernière risque de flinguer le rapport poids/puissance de l'ensemble (surtout avec la bouteille de gaz qui ne sert à rien.)
Une fois la fourche et la flèche assemblées, soudez le tout à la barre avant de la banquette de deuche en le déportant légèrement sur la gauche pour montrer qui c'est le pilote. Non seulement vous aurez une direction impec, mais en plus ça vous fait un repose pieds façon Easy rider ! La super méga grande classe !
5. Si vous avez suivi mes conseils et que vous avez pris une remorque, utilisez la benne avec son essieu pour faire le coffre. C'est facile, il suffit de ficeler les côtés de la remorque aux portes bagages, si besoin est, aidez vous de tendeurs et de crochets de sacoches.
En plus, l'essieu de la remorque va apporter de la stabilité à l'engin.
6. Pour les freins et les accélérateurs, couplez les câbles avec un domino d'électricien (câble de section fine) et reliez le tout à la fourche (les poignées auront été gardées.) Pour le démarrage, n'oubliez pas non plus de faire un 2 en 1 avec le décompresseur et le starter.
7. Conservez les selles, elles serviront d'accoudoirs aux occupants de la banquette.
8. Pour le démarrage, si vous avez pris un 103 SP type "Phares ronds", démontez les pédales et poussez l'engin pour le démarrer. Si vous avez un modèle avec bulle et phare carré, il y a un kick pour chaque moteur et là c'est le drame. Parce qu'il faut allonger le kick de la meule de gauche afin de pouvoir l'actionner depuis l'arrière de votre nouvelle voiture, à savoir au niveau de la plaque d'immatriculation de la remorque. Une clavette de bicross et un manche à balai devraient faire l'affaire.
9. Mettez de l'essence, quelques cl d'éther (pour faciliter le démarrage) ou du startpilot pour dégivrer les pare-brises par grand froid.
Voilà, vous allez pouvoir frimer à Monte Carlo tout l'été avec votre engin de la mort, à mi chemin entre le Trike et l'Ariel Atom avec des accents de Méhari.
N'hésitez pas à personnaliser avec des autocollants et des plaques de carrosserie en polystyrène et surtout pensez à mettre le Dabe comme premier bénéficiaire sur votre contrat d'assurance vie.
Enlevez les parpaings et bonne route les motards ! ON THE ROAD AGAIN !
Les mecs tournent cons dès qu'ils ont un guidon de 50cc entre les mains. Il faut voir le nombre d'abrutis remonter les files klaxons hurlants, les jambes offertes au premier pare-choc venu, le pantalon déchiré , des cigarettes écrasées sur le bras par les automobilistes au feu rouge, les yeux piqués par la pollution, circulant à contre-sens sur les trottoirs... Bref, c'est franchement devenu dingue.
Mais le plaisir de rouler cheveux au vent est inégalable. A quelques centimètres du sol, on voit la vie différemment. Alors j'ai décider de combiner la sécurité d'un 4 roues avec la simplicité et le plaisir d'un deux roues. La recette est la suivante.
Prenez 2 mobylettes, genre standard, moteur Bidalot, pédale lanceur, RGD à pompe, feux arrière tomate, guidon racing et garde-boue chromé. La classe quoi !
Prenez donc ces deux Mad-maxiennes, que vous reliez avec une banquette arrière de 2CV. Le modèle renforcé avec barre centrale, sinon, c'est pas bon pour la rigidité. Un fer à souder (30W minimum car il faut de l'étain à souder solide), un rouleau d'étain, un pistolet à colle, de la ficelle à rôti et une boite d'étincelles à souder (c'est une question de crédibilité.)
1. Démontez les protège-moteurs des 2 meules, abusivement appelés carters.
2. Il faut hisser la banquette de deuche de façon à ce que la barre du dessous soit à la hauteur de la barre horizontale du cadre de chaque meule. Au préalable, il y a deux conditions à respecter, premièrement, il faut que les chiottes soient identiques, parce qu'un SPXLC et un MVL, ou un Fox de livreur de pizza, ça va pas le faire. J'ai une préférence pour prendre deux 88 bleus, mais chacun est libre de choisir comme moi. Deuxièmement, il ne faut pas mettre les bécanes sur la béquille sinon, le résultat final sera penché et votre auto sera juste bonne à faire des tours de rond-points.
Pour hisser la banquette, prenez deux parpaings, au besoin sur le mur de clôture du voisin de toute façon, c'est un con. L'ajustement se fait avec des vieux VSD, s'il n'y en a pas sur la troisième étagère du fond du garage, prenez rendez-vous chez le dentiste, il y a toujours une réserve pour les bricoleurs. Attention les éditions d'avant 80 sont collectors ou alors toutes mitées, dans les deux cas, il faut passer son chemin et en plus ça vous évitera la chaise à souffrances !
3. Soudez la banquette aux deux chiottes (une de chaque côte, je le signale pour les jambons du bricolage.) Pour la technique, il y a deux écoles de soudure, celle qui fait tenir les trucs ensemble et l'autre qui fait des bonnes vidéos pour Youtube. Une fois les soudures finalisées, consolidez avec un pistolet à colle.
4. C'est là que ça se complique : la direction. Soit vous avez suivi vos cours d'EMT et de géométrie appliquée et vous avez trouvé la solution pour souder les fourches entre elles et de toute façon ça va casser, soit vous optez pour ma solution.
C'est simple, remplacez la fourche de chaque chiotte par une barre de fer au bout de laquelle vous vissez une roue de caddie (prenez chez Auchan plutôt que Carrefour, c'est une question de bon sens.) Prenez une des deux fourches que vous attachez à une flèche de remorque ou de caravane, mais cette dernière risque de flinguer le rapport poids/puissance de l'ensemble (surtout avec la bouteille de gaz qui ne sert à rien.)
Une fois la fourche et la flèche assemblées, soudez le tout à la barre avant de la banquette de deuche en le déportant légèrement sur la gauche pour montrer qui c'est le pilote. Non seulement vous aurez une direction impec, mais en plus ça vous fait un repose pieds façon Easy rider ! La super méga grande classe !
5. Si vous avez suivi mes conseils et que vous avez pris une remorque, utilisez la benne avec son essieu pour faire le coffre. C'est facile, il suffit de ficeler les côtés de la remorque aux portes bagages, si besoin est, aidez vous de tendeurs et de crochets de sacoches.
En plus, l'essieu de la remorque va apporter de la stabilité à l'engin.
6. Pour les freins et les accélérateurs, couplez les câbles avec un domino d'électricien (câble de section fine) et reliez le tout à la fourche (les poignées auront été gardées.) Pour le démarrage, n'oubliez pas non plus de faire un 2 en 1 avec le décompresseur et le starter.
7. Conservez les selles, elles serviront d'accoudoirs aux occupants de la banquette.
8. Pour le démarrage, si vous avez pris un 103 SP type "Phares ronds", démontez les pédales et poussez l'engin pour le démarrer. Si vous avez un modèle avec bulle et phare carré, il y a un kick pour chaque moteur et là c'est le drame. Parce qu'il faut allonger le kick de la meule de gauche afin de pouvoir l'actionner depuis l'arrière de votre nouvelle voiture, à savoir au niveau de la plaque d'immatriculation de la remorque. Une clavette de bicross et un manche à balai devraient faire l'affaire.
9. Mettez de l'essence, quelques cl d'éther (pour faciliter le démarrage) ou du startpilot pour dégivrer les pare-brises par grand froid.
Voilà, vous allez pouvoir frimer à Monte Carlo tout l'été avec votre engin de la mort, à mi chemin entre le Trike et l'Ariel Atom avec des accents de Méhari.
N'hésitez pas à personnaliser avec des autocollants et des plaques de carrosserie en polystyrène et surtout pensez à mettre le Dabe comme premier bénéficiaire sur votre contrat d'assurance vie.
Enlevez les parpaings et bonne route les motards ! ON THE ROAD AGAIN !
dimanche 26 octobre 2008
Le matin, il faut se lever...
C'est long, pénible, il nous manque toujours un truc important comme une chaussure, un stylo-montre, un ressort à couder les néons... Et puis, il y a toujours un coin de meuble pour se coller deux ou trois orteils dedans, alors j'ai trouvé la solution.
Un trou dans les murs !!! Malin le gars !
Le matin, j'ai un cric hydraulique qui maintient le lit. Au réveil, je l'actionne et il me fait tomber dans une luge sur des planches en pente pour assurer la suite, puis je traverse la chambre pour chopper mes fringues, dans l'ordre, allongées sur des fils à linge, je les enfile, puis je traverse la salle de bain où la douche et un pot de Tahiti douche attend, coulant depuis la veille au soir...
Je continue dans mon élan jusqu'à la cuisine le grille pain fonctionne encore pour me sortir deux feuilles de papiers carbone. C'était des tartines la veille au soir quand je les ai mises en continue, ce sera pratique pour les formulaires administratifs au burlingue, mais là, elles vont fondre dans le kawah... Je passe sous un pot de maxwell, une corde renverse le pot à mon passage et fait tomber une louchée presque à côté de ma bouche, ensuite la bouilloire se retourne à son tour sur ma tronche, la gueule ouverte et je me fais un café tout chaud dans le bec... C'est super chaud mais si je gueule, je m'étouffe et comme mes habits sont en train de sécher sur moi, ça prendrait encore plus du temps.
La luge s'arrête enfin devant la porte, un balancier se relève et ouvre la lourde, la luge est poussée par le coup de balancier que j'ai pris dans les chicots et direction les 12 étages d'escaliers... Pour arriver au pied de mon scooter.
Je l'ai fait une fois, ce matin. J'ai choppé la crève, un PV parce que je n'avais pas de casque et le policier a ajouté qu'il était dommage qu'on ne puisse pas mettre d'amende pour "allure de gogol" car j'étais taché de café, la gueule ébouillantée, le costume plein de tahiti douche et moi à pied sur mon deux roues !"
On ne peut pas penser à tout la première fois, j'ai encore quelques réglages à faire !
C'est long, pénible, il nous manque toujours un truc important comme une chaussure, un stylo-montre, un ressort à couder les néons... Et puis, il y a toujours un coin de meuble pour se coller deux ou trois orteils dedans, alors j'ai trouvé la solution.
Un trou dans les murs !!! Malin le gars !
Le matin, j'ai un cric hydraulique qui maintient le lit. Au réveil, je l'actionne et il me fait tomber dans une luge sur des planches en pente pour assurer la suite, puis je traverse la chambre pour chopper mes fringues, dans l'ordre, allongées sur des fils à linge, je les enfile, puis je traverse la salle de bain où la douche et un pot de Tahiti douche attend, coulant depuis la veille au soir...
Je continue dans mon élan jusqu'à la cuisine le grille pain fonctionne encore pour me sortir deux feuilles de papiers carbone. C'était des tartines la veille au soir quand je les ai mises en continue, ce sera pratique pour les formulaires administratifs au burlingue, mais là, elles vont fondre dans le kawah... Je passe sous un pot de maxwell, une corde renverse le pot à mon passage et fait tomber une louchée presque à côté de ma bouche, ensuite la bouilloire se retourne à son tour sur ma tronche, la gueule ouverte et je me fais un café tout chaud dans le bec... C'est super chaud mais si je gueule, je m'étouffe et comme mes habits sont en train de sécher sur moi, ça prendrait encore plus du temps.
La luge s'arrête enfin devant la porte, un balancier se relève et ouvre la lourde, la luge est poussée par le coup de balancier que j'ai pris dans les chicots et direction les 12 étages d'escaliers... Pour arriver au pied de mon scooter.
Je l'ai fait une fois, ce matin. J'ai choppé la crève, un PV parce que je n'avais pas de casque et le policier a ajouté qu'il était dommage qu'on ne puisse pas mettre d'amende pour "allure de gogol" car j'étais taché de café, la gueule ébouillantée, le costume plein de tahiti douche et moi à pied sur mon deux roues !"
On ne peut pas penser à tout la première fois, j'ai encore quelques réglages à faire !
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